Paris,
04/05/2018 - 17h57
Les Djinns s'étaient envolés vers des cieux plus ouverts.
Se ranger dans l'air, ils n'aimaient. Plutôt graviter frénétiquement, fuser.
Mi-demains, mi-hiers, les Djinns se chatoient les uns, les autres.
Lorsqu'ils sont las, taquinent l'Humain d'en bas, décochent ici ou là, des éclairs luisants et froids.
Airant cent fois le matin et mille le soir, les Djinns en journée ventent les marées.
Leurs yeux d'airain contrastent l'azur visagé d'eux et leurs cheveux noirs-jais.
Désormais, les Djinns apaisés se sont rendus ailleurs, ont transmigré, étoilés devenus.
04 mai 2018
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