28 mai 2018

Semi-Géré-Soi

Illzach, 
27/05/2018 - 22h01

Bébé couché
Endormi
Réveillé
Nourri
Endossé.

Antan couché
Endormi
Réveillé
Evanoui

Réveillé
Injecté
Endossé
Nourri.

Entre-Deux,
Le Semi-Géré-Soi :
Le matin reste
En moité au lit.

L'autre partie
En Soi se lève

Peste, prend 
Son café, 
Ou
RIre
(Ah...
Sa bonne humeur ...)
Ingurgite,
Suite :
Elle revient chercher

cet autre morceau de Soi.


Le Semi-Géré-Soi
Prend soin de son Bébé
De son Antan,
De son Conjoint.
Chats et chiens se déversent parfois.

Le Semi-Géré-Soi
Prend-Il soin de ce Soi ?
Toutes les Émotions-Noeuds
N'étranglent pas le Soi ?

Sac à défaire
Lorsqu'on rentre chez soi.
Sac à ranger
Lorsqu'on rentre chez soi.

Des Autres besoins
Surintériorisés :
Soi écrasé.

Le Temps
Amène à 
Initier 
Soi
Solitaire
Entre Autres 

Les "souvent en pas sympas"
En tiques sont des Nôtres.

L'essence du Temps est là :
Le Semi-Géré-Soi
Intermittemment pleut
Puis rit d'éclats de Feu.
 
 

22 mai 2018

Nous étions là hier

TGV entre Dijon et Besançon
22/05/2018 - 18h14

Nous partons aujourd'hui,
Des envies, dans les mains,
D'aide et les frottons
(Très fort)
Puisque nous ne pouvons
(En peu de temps)
Prodiguer le soin.
Nous ne sommes pas médecins
Même si nous essayons.

Nous étions là hier :
Des bulbes arrachés
N'étaient pas des oignons
Mais une belle amitié.
Une soirée d'intérieurs
Arrosés, en jachère,
Quelques révélations,
De chaudes larmes amères,
Des circonvolutions,
Un amour-lampadaire.
Un repos nécessaire
Importe à vos deux cœurs.

Nous repartons jeudi.
Pas même accompagnant,
Pas même destination
L'objet pour qu'on descend
Autre organisation.
D'essais, je vis le mur
Tombé un pont plus tard.
Retardés, j'en suis sûr,
D'au moins une heure moins le quart
Multipliée par cent.

La montagne que l'on traîne
Ne nous fait pas du bien
Mais soyons plus malin :
Disons "Je suis en veine".
Profitons du silence
Et du Titan interne.
Plus de drapeau en berne,
Plus de mal-connivence :
De lumière éblouis,
Nous sommes aujourd'hui.

20 mai 2018

Bérenger

Strasbourg,
26/04/2018 - 16h44

Vous vous en souvenez :
Il faisait gris,
Nous avions trouvé
La veste jolie
De mon cher Bérenger ?

Dans mon cœur l'ai gardé,
Dans mon armoire l'ai rangée.

En moi bénie,
L'émotion gravée,
"Grâce à vous", je dis.

17 mai 2018

L'enfant caché

Strasbourg,
09/05/2018 - 00h35

L'enfant qui s'est terré en moi peut sortir.

J'ai besoin de toi, mieux que jamais, moins que toujours mais parcimonieusement pour l'insouciance que l'on égare en chemin et Toi, l'Important, me la rend en mains propres.

Tu t'es caché dans une carte de l'amour et ta tête dépassait.

Tu souriais.

Je t'observais sans détour.

Tu veillais sur mon contour de chaque instant, mon éternel commencement, au cœur épanché noir sur blanc.

Aux couleurs mixtes roses et bleues, tu substitues le rouge anguleux surpris de blanc peignant le mot "Amour".

Cela me parle.

J'écoute et je vois cet amour en silence.

Maintenant je me couche envahi de sourires, submergé par l'éventualité que toujours mon amour resterait ... à l'un de mes côtés.

Le gamin du passé peut rester là où il est, à discrètement veiller.

15 mai 2018

Adieu ma Peur





Strasbourg
19/04/2018 - 23h46

Être faillible,
Paralysé,
Luné non-paisible,

J'abandonne ici, ce jour, sur ce papier
les peurs qui me grondent, m'inondent
du passé que je souhaite désormais laisser.

L'observer sans fracas, un bon débarras, comme une maison en été, que l'on visite en vacances, détendu, agréables vues...

Peurs qui empêchent  désolent, attristent, rendent agressifs : je vous lâche en sept heures, le temps d'un endormissement bénéfique, sans ambages : cette fois, enfin, je tourne ma page.

Adieu ma Peur, mon vain grillage.

13 mai 2018

Nous arrivons jeudi

Strasbourg,
13/05/2018 - 20h43

Nous arrivons jeudi.

En conséquence, tu écoutes cette chanson.

Nous arrivons tous nus et tu ne sauras plus où donner de la tête ce qui est, en soi, un petit voyage.

Nous arrivons à te faire sourire et tu t'en farcis la tempe, puis l'autre, puis manges. Tant pis pour les autres.

Nous arrivons à nager haut en face de toi. Tu en es impressionnée. C'est un bien car cela montre ton écho humain hors robot. L'océan avait bien précisé le mouvement à effectuer pour ne pas se noyer.

Nous arrivons à être parmi vous car nous savons naître ce lien qui nous unit. Nous avons bien réfléchi à votre vie, à votre enfant et en avons déduit que c'était très bien ainsi.

Nous arrivons à nous aimer aussi peu simplement qu'un anesthésiste arrogant. L'opération n'a d'impact qu'en cas de perforation. Nous arrivons au bout de cet intestin et constatons qu'il n'y a rien, plus rien à en tirer.

Nous arrivons à nous décider à ensemble rester, puis à nous épouser, nous souder dans un âge d'or, riches de nos festins de rires et de câlins ensemble. Nobles sangs bleus.

Toutefois, n'oublie pas l'information essentielle :

Nous arrivons jeudi.


10 mai 2018

Excès et Ascétisme

Paris
04/05/2018 - 13h37

Strasbourg
09/05/2018 - 22h31

Strasbourg
09/05/2018 - 23h52
& 10/05/2018


"Excessif"
Je vous sens venir
A toute vitesse ...

Surdité.
Paralysie.
En moi silences.
Profonds.

Excédent-vie,
Indélicatesse,
Puis politesses,
Mormon.

Excès d'alcool
Et de fumée
Dans des para-dits chiants.

Puis litres d'eau,
A boire sans soif,
Respirer,
Se soigner.

Excès de bol,
Excès d'essais
Puis s'envient
Hommes sexés "sexys" d'excès
Inaccès : cibles !

Subitement,
J'aseptise vos excès,
J'ascétise vos essais.

Enigmant l'En-"Je",
Le Full-Contact esthétisant,
L'enchevêtrement de trop
N'en sera que plus excitant.

Les exploits axés dedans
Issus d'enivrements
Passant et revenant,
En jambages,
Enchantement.

Jamais ne mangent,
Long chambrage,
Enchaînements,
Enclave,
Enchérissements
Toute nuit durant.

Excentriques exploitations
Dehors et dedans
Lanières d'Identifiants
S'expertent
Et pecs pressent
(pecs sexs !).

Pas d'excès,
D'express aimant,
Sans "presse", lent :
Pas d'excessivement
Ascétiques.

09 mai 2018

Restes et bitume

Strasbourg
06/04/2018 - 11h14

C’est
Trop évident
Qu’à chaque
Fois que je me
Lance, c’est la
Douleur
Qui s’en va.
Et tout ça est
Une danse
Pertinente,
Joie, mais …

Non,
Non,
Non !
Ce n’est pas ça :
Regarde
Là,

Et là !
Tout s’en va
En fatras.
Dieu
Bénira nos dents
Achetées, en
Diamant,
Pour goûter le bitume,
La seule et unique,
La meilleure
Raffinée nourriture
Qu’il nous restera.

Puis, les temps seront
Durs
Et les gens, nous,
Toi,
Moi,
S’arracheront ces dents
De diamant,
Non plus pour s’enrichir
Indéfiniment
Mais
Pour se nourrir,
Manger ce bitume,
Le seul et unique
Qu’il nous restera.

04 mai 2018

Djinns

Paris,
04/05/2018 - 17h57

Les Djinns s'étaient envolés vers des cieux plus ouverts.

Se ranger dans l'air, ils n'aimaient. Plutôt graviter frénétiquement, fuser.

Mi-demains, mi-hiers, les Djinns se chatoient les uns, les autres.

Lorsqu'ils sont las, taquinent l'Humain d'en bas, décochent ici ou là, des éclairs luisants et froids.

Airant cent fois le matin et mille le soir, les Djinns en journée ventent les marées.

Leurs yeux d'airain contrastent l'azur visagé d'eux et leurs cheveux noirs-jais.

Désormais, les Djinns apaisés se sont rendus ailleurs, ont transmigré, étoilés devenus.


01 mai 2018

Gérance

Strasbourg,
24/04/2018 - 23h02

Bienveillance
Encense
Vie de sens :
En avant,
En arrière,
Le parent
Pas gère.

Espérance
En un sens
En tout sens :
Vie de dent,
Vie légère
L'amarrant
"Pas gère".

Confidences :
Profond sens.
Je me lance :
Trop souvent,
Trop à faire,
Moi dedans
Pas gère.

Pas calmé,
Pas en paix
Hors-dedans
Débordement
Pas content
Pas gère.

Champ de blé.
En été.
Soleil, haies.
Ciel-clarté.
Moi dedans.
Rêve doucement.
Moi content :
Ah... J'air ...

Myosotis

Te souviens-tu, Narcisse ?  De mémoire je t'offrais Ces petites fleurs bleues Et tu vis dans mes yeux  L'amour de ton reflet. Frêles...