Ses volets au printemps restent toujours ouverts.
Il aime ces matins et ne veut pas manquer
Les timides rayons qui viennent caresser
D’une douce tiédeur l’endroit de ses paupières.
Elles s’élèvent au rythme de l’astre solaire
Et révèlent des yeux qui souhaitent contempler
Le jardin aux multiples couleurs émaillées,
Libérées peu à peu des brumes passagères.
Il s’étire en sourire et se lève avec joie.
Énergique, il s’ébroue, frissonnant tout son être,
Danse sur le parquet, enroulé dans ses draps.
Il s’arrête soudain quand il voit apparaître
Un farouche loriot dont le chant délicat
Transcende dans son cœur ce désir de renaître.
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