Paris>Strasbourg
14/09/2018 - 22h54
22/09/2018 - 10h44
Accroché, moi,
Lié
Au cri interne.
L'écran sépare,
Inhibe.
Malgré ça, Monsieur
Interdit (Par quoi ? par qui ?), propose,
Tente
Edulcorants (bon deux fois : à moi !)
Je suis à crocs
Et, à cran, m'indispose.
(T-shirt ôté, j'ai vu ! )
Évidemment,
Tu oses ...
O mon frein,
Usurpe mon grain,
Car balisé suis (et tendu).
Homme-moi nu !
Eh, toi !
A quai ? A côté ? Quelle heure ?
Près j'affole
Route rose molle
Et tour noire dure.
Savoir si sûr
Tu me voles
O proposeur
Inouï, j'alterne !
26 septembre 2018
18 septembre 2018
Homme et Bateau
Villejuif
18/09/2018 - 00h19
18/09/2018 - 12h22
L'Homme est ténu :
Il a gardé
Son mal-toujours
Sans avancée.
Bateau-secours
N'a pas été
Entretenu,
Considéré.
L'Homme têtu
A conservé
Ses briques dures
Jetées en cale.
Bateau trop lourd
A gouverner
Navigant-dalle
Prêt à sombrer.
L'Homme à refus
Des mots gouttés
Entoure épais
Son cœur en murs.
Bateau-censure
Ne peut flotter,
Est vissé dur
Prêt à craquer.
L'Homme corné
N'a pas voulu
Délester ses
Poids cumulés.
Bateau bondé
S'est densifié
Et la marée
A disparu.
L'Homme a séché
Toutes les Eaux
Et l'Horizon
S'est embrumé.
Bateau, tu vois
Les cils couchant
Et l'eau rangée
Sous le plancher.
L'Homme épuisé
A lacéré
Le voile blanc...
Homme-trait trop droit !
Bateau sans voix,
Attention !
Tsunamis prêts
A déferler
A foison !
L'échec est là :
L'Homme-trait trop mât
Doit accepter
De s'alléger
Et de perler,
L'arme posée.
18/09/2018 - 00h19
18/09/2018 - 12h22
L'Homme est ténu :
Il a gardé
Son mal-toujours
Sans avancée.
Bateau-secours
N'a pas été
Entretenu,
Considéré.
L'Homme têtu
A conservé
Ses briques dures
Jetées en cale.
Bateau trop lourd
A gouverner
Navigant-dalle
Prêt à sombrer.
L'Homme à refus
Des mots gouttés
Entoure épais
Son cœur en murs.
Bateau-censure
Ne peut flotter,
Est vissé dur
Prêt à craquer.
L'Homme corné
N'a pas voulu
Délester ses
Poids cumulés.
Bateau bondé
S'est densifié
Et la marée
A disparu.
L'Homme a séché
Toutes les Eaux
Et l'Horizon
S'est embrumé.
Bateau, tu vois
Les cils couchant
Et l'eau rangée
Sous le plancher.
L'Homme épuisé
A lacéré
Le voile blanc...
Homme-trait trop droit !
Bateau sans voix,
Attention !
Tsunamis prêts
A déferler
A foison !
L'échec est là :
L'Homme-trait trop mât
Doit accepter
De s'alléger
Et de perler,
L'arme posée.
12 septembre 2018
Des mots, Dieu ...
Strasbourg
14/08/2018 -13h34
27/08/2018 - 23h22
Paris
11/09/2018 - 15h42
11/09/2018 - 22h50
Les mots divins sont durs
Sévères et captivants,
Secs, sensés, contraignants.
Sillons, je les ressens.
Les mots dans ma bouche :
Bâchés, je les retouche
Mâchés, je les redoute
Hachés, je les ravale.
Mes mots creux contre un mur
Me reviennent dedans.
Roi-carte guide mais pas.
Sa tête : un plan magique !
Sa voix n’indique pas :
Elle tonne et c’est Son bras-
Fer qui m’imbrique.
Elle tonne et c’est Son bras-
Fer qui m’imbrique.
Plus grand que moi est-Il
Si Son paradis sombre
Est si puissant que ça ?
Car je ne le vois pas…
Le Dieu d’essai m’impose
(C’est un Divin subtil…)
De prendre mon courage
De le porter au cou
Pour encore quelques âges.
Le Dieu d’essai est haut
Et sait mes mots muets
Qui sont choisis mais Lui
N’en écoute que le bruit.
Il se délecte aussi
Des mots imprononcés.
Le Dieu d’essai me tente
Vais-je demain L’invoquer
Et faire vivre enfermée
L’envie datée latente ?
05 septembre 2018
L'Éveil de Départ
Strasbourg>Paris
05/09/2018 - 15h27
L'Erre-tard avance.
L'Horloge recule,
Minuscule, s'éloigne
Dans l'immense abîme noir.
Le bagage incertain
Est pesant et réel.
Le Corps (beau?)
Croit ce qu'on veut bien lui dire :
05/09/2018 - 15h27
L'Erre-tard avance.
L'Horloge recule,
Minuscule, s'éloigne
Dans l'immense abîme noir.
Le bagage incertain
Est pesant et réel.
Le Corps (beau?)
Croit ce qu'on veut bien lui dire :
C'est l'Éveil de départ !
L'Esprit (encore dé) parie,
Nœud titubant qui fuit
Et impose le Pli.
Tout emporté,
Accompagné.
Mouvementés,
Derrière les yeux clairs et bruns,
L'intense Lien d'Amour et embruns
Fusent en union délicate de regards en jeux.
L'Ému de velours m'étreint jusqu'au bout et la porte se ferme, mais pas notre Chemin.
Des parts de Nous gardées lorsque sommes loin seront dégustées les jours de Rien.
Je n'entends plus mon Monde-Lui.
Ô Marteau brise-vitre, utile-toi une fois !
... Car je scande son nom à voix tue, enlarmé et nu.
Puis, douce Eau invoquée a apaisé, recoloré. (A-t-elle créé dans les cieux la fumeuse trouée?)
Arrivée...
... Et l'Issue de secours ombrée a glissé sur ma page.
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