Villejuif
25/02/2019 - 00h26
Je sais bien fuir
Je sais pâlir.
Je sais pas,
Je marque.
Je sais pas
Agir.
Je sais pas
Mourir.
Je sais
Tenir.
Je sais pas,
J'admire.
Je sais
Sourire.
Je sais
Partir.
Je sais pas
Finir.
Je sais pas
M'affranchir
Mais je sais
Courir.
Je sais,
Je délire.
Je sais pas
Pour rire.
Sûr je sais :
La corde je tire.
Je sais pas,
Je vais
Voir le verre se remplir.
Je sais pas,
Je vais
Faire trempette dans l'avenir.
25 février 2019
10 février 2019
Miroir
Paris
07/02/2019 - 18h02
Villejuif
10/02/2019 - 00h31
Miroir, mon miroir feint
Comme je te connais...
... Et je t'ai traversé.
Reflet tu m'as laissé
Et toutefois je sais
Que tu étais derrière.
Quand je me retournais,
Tu te plaquais par terre.
Quand je continuais,
Là tu te relevais.
C'était une habitude.
La forêt était rude :
Les arbres, mes amis,
Étaient sombres et fermés.
Tombé plat de plein gré,
Et moi, bas, pas compris :
Ton bras me relevait
Et tu continuais.
Je vis une clairière.
Faible était la lumière
Mais elle était présente.
(C'est une brume qui chante)
Elle éclairait un puits
Qui était bien rempli.
Les gouttes étaient tombées,
L'avaient alimenté.
Ce n'étaient plus des larmes
Car le tamis d'amour
Avait filtré le sel
Et toutes les alarmes.
L'eau n'était pas croupie,
Était douce et potable
(Même parfois affable)
Quand plongea mon reflet,
Et lent s'y abreuva,
Alors je me penchai :
Le reflet y resta,
Le reflet le voulut.
A nouveau je le vis,
Je le récupérai.
Il ne me suivait plus.
Les arbres et leurs revers
Étaient recolorés.
Je rebroussai chemin
Et je retraversai.
Miroir, mon miroir teint,
Je me détourne en paix.
07/02/2019 - 18h02
Villejuif
10/02/2019 - 00h31
Miroir, mon miroir feint
Comme je te connais...
... Et je t'ai traversé.
Reflet tu m'as laissé
Et toutefois je sais
Que tu étais derrière.
Quand je me retournais,
Tu te plaquais par terre.
Quand je continuais,
Là tu te relevais.
C'était une habitude.
La forêt était rude :
Les arbres, mes amis,
Étaient sombres et fermés.
Tombé plat de plein gré,
Et moi, bas, pas compris :
Ton bras me relevait
Et tu continuais.
Je vis une clairière.
Faible était la lumière
Mais elle était présente.
(C'est une brume qui chante)
Elle éclairait un puits
Qui était bien rempli.
Les gouttes étaient tombées,
L'avaient alimenté.
Ce n'étaient plus des larmes
Car le tamis d'amour
Avait filtré le sel
Et toutes les alarmes.
L'eau n'était pas croupie,
Était douce et potable
(Même parfois affable)
Quand plongea mon reflet,
Et lent s'y abreuva,
Alors je me penchai :
Le reflet y resta,
Le reflet le voulut.
A nouveau je le vis,
Je le récupérai.
Il ne me suivait plus.
Les arbres et leurs revers
Étaient recolorés.
Je rebroussai chemin
Et je retraversai.
Miroir, mon miroir teint,
Je me détourne en paix.
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