Au-dessus des nuages
L’âme s’est élevée
Et depuis très longtemps
S’est immobilisée
Dans une demeure sans âge
Dans laquelle elle attend.
Les effluves d’amour
Qui flottent et qui l’entourent
Sont de lumière crue
Et d’une fraîcheur pure.
Il est dans sa nature
D’être légère, nue
Et de patience sûre.
L’Immensité sans mur
Et le plafond d’étoiles
Semblent être désertés.
Mais l’âme a détecté
D’une sœur la venue
Et à l’approche d’elle
Les deux vont scintiller
D’une intensité telle
Qu’elles vont tout aveugler,
Astres, nuages et ciel.
Les as-tu contemplées
Au-dehors du sommeil,
Ou les as-tu rêvées
Au couchant du soleil ?
Poème extrait du recueil Aventures