Strasbourg
15/11/2019
La Valse veloutée
Nous vente de tous côtés.
Va-et-vient sans aveu :
J'ai coupé des cheveux,
Je n'ai plus d'yeux,
Je perds.
La Valse volontaire
Éviscère les contraires .
La faute je rejette.
Elle n'est pas toujours
Mienne.
Je ramasse les miettes
De nos conversations,
Défauts d'amour,
De haines,
Et d'inutiles quêtes.
La Valse est valeureuse :
Nous essayons sans cesse.
Mais que veut donc la Vie ?
Avant notre vieillesse,
L'énergie dépensée
Vaut-elle de danser ?
Les couleuvres s'avalent,
Hein ?
Et les coups que l'on boit,
Les coups que l'on reçoit,
Les coups que l'on redonne,
(Les coups de queue parfois),
Sont tous régurgités
À chaque Saint-Valentin
Gâchée hors février.
La Valse est malheureuse :
Tous les sols sont nos pieds
Que l'on évite en vain.
L'on décolle, on s'écrase
Encore de plus belle
À chacune de nos phrases.
Dites-moi : où sont nos ailes ?
Ivres, est-ce de colère
Que ces valses on invente ?
Faut-il qu'on se pardonne
Ou que l'on s'abandonne ?
15 novembre 2019
21 août 2019
Les Dés
Strasbourg
19/08/2019 - 00h43
20/08/2019 - 23h12
Les dés d'un jour
Sont jetés à l'eau
Comme l'ancre d'un bateau
Plongeant dans le velours.
Les chiffres de ces dés
Ont été camouflés
Car leur lourde influence
Suintait le poison.
Un détroit d'esprit sombre
M'avait paralysé
Et c'était de bon sens
Que je l'avais dévié.
Ce "pas-frais" à foison,
M'en suis débarassé.
C'était un jeu de con,
C'était un jeu centré.
Et aujourd'hui ma barque
Sous le Soleil-Futur
Flotte paisiblement
(Et même : je la partage !)
Sur l'Océan du Monde
(En tous temps, à tout âge!)
Qui est un disque plat
Dont je pétris les bords
Chaque fois que je dévore
La dérive et la voile,
Le gouvernail, le mât.
Aujourd'hui je me marque
Le doigt d'un anneau blanc
(Mon réciproque aussi !).
C'est un jeu de cerceaux
D'agilité à deux
(Ô joie ! Ô Jeu joli !).
Laissons les dés aqueux,
Coulant, se déliter.
Ils créeront un courant
Pour notre embarcation.
Je n'ai presque plus froid,
Je n'ai presque plus mal,
Et j'ai confiance en l'onde.
Si la surface frissonne,
Ce n'est pas que j'ai peur,
Non plus que je tâtonne :
C'est simplement le Vent
De l'Avenir qui va
Et vient autour de soi.
19/08/2019 - 00h43
20/08/2019 - 23h12
Les dés d'un jour
Sont jetés à l'eau
Comme l'ancre d'un bateau
Plongeant dans le velours.
Les chiffres de ces dés
Ont été camouflés
Car leur lourde influence
Suintait le poison.
Un détroit d'esprit sombre
M'avait paralysé
Et c'était de bon sens
Que je l'avais dévié.
Ce "pas-frais" à foison,
M'en suis débarassé.
C'était un jeu de con,
C'était un jeu centré.
Et aujourd'hui ma barque
Sous le Soleil-Futur
Flotte paisiblement
(Et même : je la partage !)
Sur l'Océan du Monde
(En tous temps, à tout âge!)
Qui est un disque plat
Dont je pétris les bords
Chaque fois que je dévore
La dérive et la voile,
Le gouvernail, le mât.
Aujourd'hui je me marque
Le doigt d'un anneau blanc
(Mon réciproque aussi !).
C'est un jeu de cerceaux
D'agilité à deux
(Ô joie ! Ô Jeu joli !).
Laissons les dés aqueux,
Coulant, se déliter.
Ils créeront un courant
Pour notre embarcation.
Je n'ai presque plus froid,
Je n'ai presque plus mal,
Et j'ai confiance en l'onde.
Si la surface frissonne,
Ce n'est pas que j'ai peur,
Non plus que je tâtonne :
C'est simplement le Vent
De l'Avenir qui va
Et vient autour de soi.
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