Villejuif
25/10/2018 - 23h23
L'épée de Damoclès
Suspendue au plafond
Était une araignée.
Mon œil ouvert, gros, rond
Ne l'avait jamais vue
Car il avait fixé
Le futur horizon.
Le cœur était en liesse
Et n'avait pas le ton
D'affronter Arachnée.
Ma coordination
Ne m'avait jamais plu
Car elle était coincée
Sur un idiot ponton.
Le monstre était un trouble
Qui m'avait ébranlé ;
L’œil empli de buée,
Je ne voyais que double.
Les particules fines
Et les lentilles en vrac
Au fond de ma rétine
M'imposaient une flaque.
Et l'élan, et l'arrêt,
En combat dans mes mains
Provoquaient le Destin.
Je n'y voyais plus rien,
Persistais à nier
Le choix de mon chemin.
Quand enfin je compris
Que le ciseau des doigts
Pouvait déterminer,
Je repris mon esprit
Puis je levai mon bras
Et le noir fil coupai.
Et l'araignée partit,
La vile épée aussi.
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